La durée et la rigidité des procédures devant les juridictions étatiques sont de plus en plus décriées pour être inadaptées aux nécessités du monde des affaires. Le recours aux « Modes Alternatifs de Règlement de Conflits » est devenu une nécessité du fait notamment de l'accumulation des affaires contentieuses devant les différentes juridictions et le retard dans le règlement des dossiers.
Conscient du fait que le développement économique ne peut se réaliser que dans un environnement juridique et judiciaire sécurisé, le législateur OHADA a mis en place une réglementation visant l'arbitrage pour tous les Eta ts-parties au Traité OHADA. Il s'agit de l'Acte Uniforme relatif à l'Arbitrage (AUA) et du Règlement d'Arbitrage de la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage (Règlement CCJA).
Le 23 novembre 2017 à Conakry, le conseil des ministres des pays membres de l'OHADA a révisé ces deux actes, et adopté un nouvel acte : L'Acte Uniforme relatif à la Médiation (AUM) , se dotant ainsi d'instruments rénovés en matière de règlement alternatif des différends,
L'Acte Uniforme révisé relatif au Droit de l'Arbitrage (AUA ) constitue le droit commun de l'arbitrage pour l'ensemble des Etats membres de l'OHADA. Il pose les principes du droit de l'arbitrage, règle les différentes phases de la procédure, fixe les conditions de la reconnaissance et de l'exécution des sentences arbitrales, et organise les voies de recours ouvertes contre les sentences : recours en annulation, recours en révision et tierce opposition. Il convient de souligner que l'arbitrage organisé par l'Acte Uniforme cohabite, dans le système OHADA, avec l'arbitrage institutionnel spécifique administré par la CCJA, et objet du nouveau Règlement d'Arbitrage du 23 novembre 2017.
Le Règlement d'Arbitrage révisé de la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage (CCJA) vise à renforcer l'indépendance et la compétitivité du Centre d'Arbitrage de la CCJA à travers un meilleur alignement du Règlement sur l'Acte Uniforme relatif au Droit de l'Arbitrage et sur les meilleures pratiques internationales, dans le respect du contexte spécifique des États Parties à l'OHADA.
L'Acte Uniforme relatif à la Médiation (AUM) constitue le dixième texte de droit uniforme adopté par l'OHADA. Jusqu'ici, la médiation ne faisait l'objet d'aucun encadrement juridique. Ce nouveau texte vient pallier le vide législatif qui existait dans la plupart des Etats membres de l'OHADA sur la médiation, mode amiable de règlement de différends.
Inspiré de la loi-type de la CNUDCI sur la conciliation commerciale internationale, ce texte adopte une définition large de la médiation, conçue comme « tout processus, quelle que soit son appellation, dans lequel les parties demandent à un tiers de les aider à parvenir à un règlement amiable d'un litige, d'un rapport conflictuel ou d'un désaccord [...] impliquant des personnes physiques ou morales, y compris des entités publiques ou des Etats ».
Le texte règle également la procédure de médiation et énonce les principes directeurs de conduite d'une médiation : respect de la volonté des parties, intégrité morale, indépendance et impartialité du médiateur, confidentialité et efficacité du processus de médiation. D'importantes dispositions sont également consacrées à l'exécution de l'accord de médiation.
Ces trois nouveaux textes, qui sont entrés en vigueur le 15 mars 2018 , visent non seulement à rassurer les acteurs du commerce international opérant sur le continent en favorisant la résolution amiable des différends, mais ambitionnent également de combler certaines lacunes qui ont pénalisé l'essor des modes alternatifs de règlement des différends dans l'espace OHADA. Ainsi les litiges commerciaux peuvent trouver une solution autrement que par une décision d'un tribunal issu d'une juridiction étatique. Les parties en conflit dégagent, par le biais d'une tierce personne, un accord pour dénouer leur différend.
Cette formation a été conçue en tenant du souci de perfectionnement des acteurs africains de la médiation et de l'arbitrage. Elle répond ainsi aux besoins opérationnels des professionnels désireux de se spécialiser en droit des MARD et d'approfondir leurs connaissances et leur pratique de ces instruments-clé du règlement des différends commerciaux, nationaux et internationaux.
Les spécificités entre la procédure devant les principaux systèmes d'arbitrage (LCIA, CCI, CIRDI…) et les procédures d'arbitrage devant la Cour d'Arbitrage de la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage de l'OHADA (CCJA-OHADA) seront mis en évidence à partir des cas concrets
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En organisant cette formation, Cabinet CHARTERED MANAGERS vise à :
Partage d'expériences : avantages et inconvénients de chaque technique
Etude pratique : Rédiger et rendre efficace un accord transactionnel
Mise en situation : surmonter un blocage en cours de médiation
QUI SONT LES ACTEURS DE L'ARBITRAGE ?
LES CONVENTIONS D'ARBITRAGE :
LES FORMES D'ARBITRAGE :
L'INSTANCE ARBITRALE :
CLOTURE DE L'INSTANCE ARBITRAL ET CONTENTIEUX DES SENTENCES
L'ARBITRAGE SPECIFIQUE DE LA CCJA
MAITRISER LE DROIT SPECIAL DE L'ARBITRAGE :
LES DIFFERENTS ACTES DE PROCEDURE D'ARBITRAGE :
LA GESTION DE L'URGENCE EN MATIERE D'ARBITRAGE :
L'ARBITRAGE COMPLEXE :
APPROCHE ANDRAGOGIQUE:
MOYENS PÉDAGOGIQUES :
1) Avant la formation : évaluation initiale
Pour vous assurer de profiter au maximum de cette formation, une évaluation initiale pour établir exactement les besoins. Les formulaires remplis seront analysés par le formateur expert. En conséquence, nous nous assurons que la formation soit livrée à un niveau approprié et que les questions pertinentes seront traitées. Elle nous permet également d'élaborer les exercices pratiques en tenant compte des spécifiés de l'activité professionnelle de chaque stagiaire (Pour cela veuillez-confirmer votre participation au moins 10 jours avant le début de la session).
2) Pendant la formation : évaluation en continu et validation de la compréhension en temps réel
Lors de la formation, les stagiaires sont soumis à des mises en situation, des exercices pratiques, des échanges sur leurs pratiques professionnelles dans une pédagogie active et participative permettant un contrôle continu de leur progression et du développement de leurs connaissances et de leurs compétences au regard des objectifs visés.
3) A la fin de la formation : évaluation A CHAUD des connaissances acquises et de la satisfaction
Évaluation des acquis : Le QCM est à nouveau réalisé par chaque stagiaire, par les différences constatées, il permet d'évaluer les connaissances globales acquises et aussi de valider la progression.
Évaluation de la satisfaction : Afin de mesurer l'indice de satisfaction des participants sur l'atteinte des objectifs, la qualité de l'animation et la satisfaction globale de la prestation, un questionnaire de satisfaction est remis à chaque participant.
Il est complété par un tour de table pour apporter des compléments et de confronter les points de vue.
4) 2-3 mois après la formation : évaluation à posteriori
Afin de de mesurer l'impact de la formation sur les situations professionnelles du participant et ce qu'il a réellement retiré de cette formation, nous réalisons une enquête centrée 3 mois après la formation sur l'utilisation des connaissances et compétences acquises et leur transposition dans l'univers professionnelDans une démarche d'ancrage des compétences et de renforcement de l'impact pédagogique, CHARTERED MANAGERS met en place un Suivi Post-Formation (SPF) structuré sur une période de trois (03) mois à l'issue de la formation.
Bien que chaque module soit animé par des spécialistes et s'appuie sur une approche pédagogique axée sur le développement des compétences, il est reconnu que certains participants peuvent rencontrer, dans la mise en œuvre pratique, des difficultés ou des zones d'ombre sur certains aspects abordés pendant la formation.
Afin de garantir une appropriation effective et opérationnelle des compétences, chaque participant bénéficie d'un accompagnement assuré par des encadreurs désignés par CHARTERED MANAGERS . Ce dispositif permet aux participants d'exprimer les éventuelles difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des acquis et de bénéficier de réponses concrètes, ciblées et adaptées à leurs contextes professionnels respectifs, et renforcer l'impact opérationnel de la formation.
Ce Suivi Post-Formation incarne l'engagement de CHARTERED MANAGERS en faveur d'une formation utile, durable et centrée sur les résultats
« Désormais, je serai plus efficace dans la préparation, l'organisation et la tenue des assemblées, avec la communication qui va avec. J'espère que les prochaines formations que j'aurai à suivre dans votre cabinet auront le même niveau de technicité (Expertise, maitrise du sujet par les intervenants) »
Mme Roseline Franche V. [LinkedIn] - LEGAL, CLAIMS & UAC Manager,
«Cette formation était vraiment très pratique, Au fur et à mesure des débats, les interventions étaient de qualité. J'ai approfondi mes connaissances et compris de nombreuses subtilités qui vont me permettre d'optimiser et perfectionner ma manière de gérer les procédures de recouvrement. J'ai particulièrement apprécié l'analyse des jurisprudences récentes de la CCJA.».
Me Ngoubeyo - en charge du juridique et du contentieux
«Je suis vraiment satisfait de ce séminaire qui a été abordé dans un esprit très prospectif. Il y a eu les apport pratiques de l'expert, et surtout les discussions et débats avec les autres participants autour de leurs problématiques liés au recouvrement, ce qui m'a permis de voir différentes facettes de la chose, avant je l'appréhendais beaucoup plus côté banquier, désormais je le vois également du côté de l'entreprise, et aussi du côté de l'avocat. C'est un plus qui me permettra de rectifier un bon nombre de choses dès mon retour en entreprise ».
M. Mahamat S. - Directeur des Affaires Juridiques et le la Conformité
« Notre entreprise fait régulièrement face aux dossiers de recouvrement en justice, et cette formation est venue à point nommé pour la maitrise des procédures. Elle va me permettre d'optimiser le suivi des procédures en cours, d'améliorer les relations de l'entreprise avec ses avocats et les huissiers de justice, et mieux traiter avec les banques »
M. Pierre ONDOA. - Directeur Administratif
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